Les supporters de Maharaji attaquent
les Ex-premies:
L'Attaque CAC.



LA SECTE DE MAHARAJI ENTREPRREND UNE OPERATION CRIMINELLE CONTRE SES ANCIENS ADEPTES

En Août 2001, puis à nouveau en Novembre 2001, les ex-premies ont eu l'occasion d'avoir un aperçu très désagréable du point où Maharaji et ses disciples étaient prêts à s'abaisser. Afin d'intimider ceux et celles qui le critiquent, lui et sa secte, sur Internet - et surtout s'ils ont le courage de le faire d'une manière non anonyme, Maharaji et sa secte se sont lancés dans une entreprise criminelle.

En Août 2001, la secte de Maharaji a ouvert un chapitre digne des attaques les plus brutales que la Scientologie et d'autres sectes entreprennent contre leurs anciens adeptes. Des disciples de Maharaji ont mis sur pieds un site Internet présentant des affirmations déformées et mensongères, accusant certains ex-premies de comportements criminels d'une gravité égale aux viols d'enfants et aux kidnappings. Les ex-premies, qui se souciaient bien de menaces éventuelles de la part de certains disciples, ont été choqués de constater que certains de leurs anciens amis étaient capables d'attaques criminelles d'une telle bassesse.

Ces attaques n'ont pas été couronnées de succès, et se sont même retournées contre la secte de diverses manières. Bien des disciples actuels de Maharaji ont commencé à remettre en cause leur engagement dans une organisation capable de telles actions. Bien que le premier site - qui était situé en Russie - ait été supprimé, il a réapparu sur deux sites temporaires aux USA au mois de Novembre 2001. Ces deux sites ont été fermés suite à des plaintes formulées auprès des Fournisseurs d'Accès Internet qui les hébergeaient. Maharaji n'a toujours pas déclaré publiquement sa désapprobation de l'entreprise de ses disciples, ce qui en dit long, et suggère très fortement que c'est Maharaji lui-même qui a incité, encouragé, et tout au moins tacitement approuvé cette tactique criminelle.

La déclaration qui suit a été faite par les 12 ex-disciples victimes de cette attaque.



Déclaration des Victimes d'une Attaque de la Secte de Maharaji

Le 30 Août 2001

Les soussignés ont été récemment attaqués par des premies anonymes (dévots de Maharaji), au moyen d’un site Internet baptisé “Citizens Against Cyberstalking” (Citoyens Contre les Cyberharceleurs) - www.stopcyberstalkers.org. Au premier abord, ce site se présentait comme un service public à l’usage de ceux qui sont victimes de harcèlement. Nous sommes tous d’anciens disciples de Maharaji (“ex-premies”), et ces premies nous ont pris tous les douze pour cibles. Ils nous ont qualifiés de cyber-harceleurs criminels (“criminal cyaberstalkers”), en mettant nos noms sur une liste comprenant également les noms d’autres personnes accusées d’être des cyber-prédateurs, y compris des violeurs d’enfants et des kidnappeurs.

Ce site Internet incitait les personnes qui le consultaient à contacter nos employeurs, nos familles, les associations professionnelles, les organismes de certification et autres entités, pour les informer de notre implication dans une activité criminelle. Ce site Internet fournissait des adresses, des numéros de téléphone et des adresses email pour leur faciliter la tâche. Ce site donnait également nos photos, dévoilait nos adresses personnelles et celles de nos lieux de travail, ainsi que nos numéros de téléphone et adresses d’email. Une tentative extrême d’intimidation était faite en fournissant la photo du jeune enfant de l’un des ex-premies, ainsi que les adresses où il vit. Il y avait aussi des informations fausses, hors contexte et trompeuses sur nous tous, ainsi que des citations dénaturée ou créées de toutes pièces que ces premies utilisaient comme ‘preuves’ de leurs allégations, de nos maladies mentales ou de nos activités criminelles.

Le but de ces premies était évident: nous faire chanter et nous intimider afin que nous cessions d’écrire sur les forums d’opposition à Maharaji et à sa secte. Les auteurs exprimaient très clairement qu’ils cesseraient tout chantage si les victimes cédaient. L’un de nous, tellement inquiet pour la sécurité de sa fille dont la photo et l’adresse avaient été fournies, s’est malheureusement plié à leur chantage: il a publiquement capitulé, et son nom a été alors retiré de la liste des ‘cyber-harceleurs’.

Parmi les centaines d’ex-premies qui se sont manifestés sur Internet, nous pensons avoir été sélectionnés comme cibles d’attaque, parce que nous sommes perçus comme des personnes efficaces dans l’aide que nous apportons aux premies qui ne veulent plus faire partie de la secte de Maharaji. Ces personnes y restaient par peur ou pour diverses raisons; nous les aidons en leur donnant des informations qui ont été cachées par la secte pendant des années, et nous leurs apportons un soutien. Certains d’entre nous ont été pris pour cible parce que nous présentons une vulnérabilité particulière au chantage. Parmi ces douze personnes, il semble que trois ont été choisies parce qu’elle sont homosexuelles, l’une parce que son enfant est vulnérable, et les autres parce que nous ne cachons pas notre identité sur Internet, et que nous sommes donc facilement identifiables.

Les auteurs du site Internet affirmaient qu’en tant que premies, ils ont été victimes de diffamation, de harcèlement et d’autres activités illégales de la part des ex-premies, sans que la moindre preuve de ces allégations soit fournie. De plus, aucune preuve n’a été apportée qu’aucun d’entre nous, les véritables victimes des attaques de ce site, aient été impliquées dans de telles activités, et nous nions catégoriquement avoir fait de telles choses.

Bien que les auteurs affirment être un groupe de quatre personnes, nous avons des raisons de croire qu’Elan Vital, l’organisation officielle de Maharaji, et Maharaji lui-même, sont les instigateurs de cette attaque, qu’ils y ont contribué, et qu’ils l’ont approuvée. Nous avons été informés par des sources dignes de foi, que Elan Vital ‘surveille’ les ex-premies qui s’expriment sur Internet, qu’ils ont collecté des informations et qu’ils ont fait faire des enquêtes sur ces personnes. Nous avons également été informés qu’Elan Vital a mis en place des surveillants pour lire et compiler ce que nous écrivons sur Internet, constituant ainsi des dossiers complets sur chacun d’entre nous. Nous avons toutes les raisons de croire, d’après la nature de ces attaques et l’identité des personnes choisies pour celles-ci, que les informations compilées par Elan Vital ont été utilisées pour préparer ce site, pour nous diffamer et pour tenter de nous intimider. Il est difficile de savoir si la hiérarchie d’Elan Vital a officiellement approuvé l’usage de ces informations.

Dans ces circonstances, nous pensons que le communiqué d’Elan Vital daté du 23 Août 2001, est à la fois inadéquat et insultant, car il ne condamne pas spécifiquement ces attaques, et il accuse ses victimes d'en être la cause. Nous nous en soucions, parce que ce communiqué est un nouveau ‘coup de pioche’ vers les ex-premies, et qu’il pourrait encourager les plus fanatiques des membres d’Elan Vital à en faire autant. Nous suspectons également Prem Pal Singh Rawat (alias Maharaji) d’être personnellement impliqué dans cette attaque, en tout cas de l’avoir tacitement approuvée, puisque nous n’avons à cette date connaissance d’aucune désapprobation de sa part, tant du site que de ses auteurs.

Après que des menaces d’action en justice aient été publiquement faites par plusieurs d’entre nous, leur site Internet a été modifié le 28 Août 2001, et remplacé par une déclaration selon laquelle les premies responsables de celui-ci communiqueraient leur ‘fichier de données’ à deux organisations non citées. Cette affirmation, qui implique une dissémination ultérieure des documents diffamatoires, ainsi que la possibilité qu’un autre site Internet apparaisse n’importe quand rend la situation encore plus alarmante; nous n’avons connaissance d’aucune déclaration de Mr Rawat à ce sujet, et nous n’avons aucune preuve de tentatives de sa part pour tenter d’arrêter ses dévots les plus fanatiques, et les empêcher de faire d’autres actions similaires dans le futur. Etant donné que les auteurs affirment leur allégeance personnelle à Mr. Rawat et à son enseignement, nous pensons que Mr. Rawat a l’obligation morale et éthique de faire une déclaration publique sur ce sujet.

Cet événement est un signe de mauvais augure. Jusqu’à une date récente, la plupart d’entre nous avions tendance à croire que les éléments les plus fanatiques de la secte avaient disparu il y a bien des années, après l’incident causé par Mahatma Fakiranand pendant les années 70. Mais ces événements, ainsi que les tentatives faites par les avocats de Mr. Rawat pour fermer les sites Internet sur lesquels les ex-premies partagent des informations, nous poussent à croire que la secte pourrait se diriger dans une direction destructrice, à l’instar d’autres sectes destructrices, qui attaquent leurs anciens membres dévoilant des informations ou exprimant des opinions critiques. Etant que donné que les soussignés s’engagent dans ce qu’ils affirment et dans leurs opinions, et d’une manière non anonyme, et parce que nous avons l’intention de continuer à nous exprimer sur Mr. Rawat et la secte dont nous avons fait partie, nous sommes à juste titre soucieux de notre sécurité.

Nous pouvons comprendre pourquoi la secte s’inquiète au point de vouloir nous réduire au silence sur Internet par le biais de l’intimidation. En plus de fournir un soutien aux premies qui quittent la secte, les ex-premies ont été très efficaces pour publiciser le fait que la personne de Maharaji n’est pas du tout ce qu’il essaie de faire croire; il a de sérieux points faibles personnels, et il a, au fil des années, tenté à grand peine de les garder secrets.

Nous avons également souligné que les priorités de Maharaji ne semblent pas être ce qu’il professe. Alors qu’il a amassé une immense fortune personnelle et à son propre usage, il a complètement échoué à ‘répandre la connaissance’, et, dans les pays occidentaux, il a des milliers de disciples de moins qu’il n’en avait il y a vingt ans. Il fait rarement des ‘programmes de présentation’, il publicise rarement son existence ainsi que celle de la ‘connaissance’. Il a montré peu d'intérêt à faire autre chose que retenir le noyau de son auditoire, c’est à dire le groupe faiblissant de ses dévots des années 70, et il ne cesse de s’engager dans toute sorte de gadgets de haute technologie, prétendant que ce sont eux qui vont finalement répandre la bonne parole, après 30 années de tentatives infructueuses.

Si quiconque a besoin de la preuve que Maharaji est retourné à ses racines de ‘Seigneur de l’Univers’ pour retenir ses dévots, il lui suffira juste de noter que tout récemment, il y a quelques mois seulement, dans une enclave australienne hautement sécurisée, Maharaji a fait chanter Arti à ses dévots (un très long chant hindou que les premies lui chantaient dans les années 70, et qui décrit clairement Maharaji comme une divinité), et d’une manière encore plus extrême, Maharaji a fait aligner ces mêmes dévots pour qu’ils viennent lui embrasser les pieds par centaines. Ni Maharaji ni Elan Vital ne sont près de dire aux aspirants potentiels que de tels faits se sont produits en 2001, puisque, d’une manière trompeuse, Elan Vital présente Maharaji aux gens qui ne se doutent de rien comme rien de plus qu’un maître de méditation moderne et entièrement laïc. Mais si ces personnes se tournent vers Internet, il se peut qu’elles découvrent toute la vérité. Ainsi armées d’informations plus complètes, elles sont mieux à même de se faire une idée sur Maharaji et ce qu’il offre. C’est pour ces raisons que nous ne laisserons pas dissuader de fournir un service d’intérêt général en parlant librement de Maharaji.

Joseph Whalen
Anthony Ginn
Marianne Bachers
Jeffrey Leason
William Williams
Salam Al-Ahmar
Michael Dettmers
Patrick Conlon
Jim Heller
Jean-Michel Kahn
Gerry Lyng

Note: l'attaque CAC n'est que la suite d'une longue série d'autres attaques dirigées contre les anciens disciples et les sites et forums qu'ils ont mis en place pour discuter de leur expérience passée. Pour en savoir plus:
Elan Vital tente de faire taire les contradicteurs et le dossier presse du site ex-premie.org.

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