Histoire de la DLM/EV: 1977

Re-dédication: La Période Dévotionelle

La libération de 1976 avait vécu, et beaucoup de premies avaient quitté les ashrams, voire Maharaji et la Connaissance. Les finances de la DLM et les fonds nécessaires pour entretenir le mode de vie extrêmement somptueux de Maharaji étaient au plus bas. Selon Bob Mishler, Maharaji s'inquiétait de la réduction des dons, et se disait que si les premies ne le considéraient pas comme le seigneur et le "pouvoir supérieur en personne", ils ne continueraient pas à lui dédier leur vie et leurs biens.

A l'automne 1976, Maharaji fit un demi-tour brutal, et reprit sa direction précédente. Pour manifester sa réprobation, Bob Mishler démissionna de la présidence de la DLM. C'est alors que commença ce que certains ex-premies ont appelé la "période super-dévotionelle".

Certains disent que cette période a commencé lors de la conférence des coordinateurs nationaux à Essen (Allemagne) fin 1976, où Maharaji fustigea les coordinateurs de la DLM pour leur incapacité à comprendre que le seul but de la vie d'un premie était la dévotion pour Maharaji. Il disait que les premies ne savaient plus où ils en étaient, qu'ils étaient "dans leur tête", "dispersés", et qu'ils s'étaient focalisés sur eux-mêmes au lieu de se focaliser sur lui.

Après cela Maharaji retourna aux USA et fit un programme à Atlantic City, New Jersey, en décembre 1976. L'assistance fut clairsemée, mais il mit à nouveau son costume de Krishna, fit un darshan à la manière traditionnelle, et parla du besoin qu'avait chaque premie de lui être dévoué et soumis.

En 1977, il commença à faire une série de programmes tous les 22 jours en Amérique du Nord. Beaucoup de premies perdirent leur travail pour pouvoir assister à autant de programmes que possible. Mais selon Maharaji, c'était exactement ce qu'il fallait faire:

"Je pense que pour résumer tout ceci, on en revient à une chose très simple. Si j'étais un premie et si j'avais un emploi, la seule raison pour laquelle je travaillerais serait pour pouvoir faire des économies afin de pouvoir aller aux festivals. Je pense qu'on peut tout résumer de cette façon. (Maharaji, Rome 1977)

Bien que beaucoup de premies qui étaient partis en 1976 revinrent au bercail, beaucoup ne le firent pas. Malgré sa propre implication dans les changements survenus en 1976, Maharaji continua à blâmer les premies pour ce qu'il considérait comme la "débâcle de 1976". Et pour les années à venir, l'année 1976 resta synonyme de "dispersion".

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